Le nom Andretti est synonyme d’excellence en sport automobile, mais malgré son héritage prestigieux, la candidature Andretti-Cadillac F1 a rencontré d’importants obstacles pour obtenir une place sur la grille de départ de la Formule 1 en tant que 11e équipe. Cependant, des rapports récents suggèrent que Renault pourrait jouer un rôle clé dans le renforcement des perspectives de l’équipe américaine.
À l’origine, Andretti avait conclu un accord avec Renault pour des groupes motopropulseurs pour les saisons 2026 et 2027, dans le but de passer à des moteurs développés par la maison mère de Cadillac, General Motors, à partir de 2028. Cependant, Renault devrait cesser de produire ses propres groupes motopropulseurs en 2026, Alpine étant susceptible de passer à une fourniture en tant que client, potentiellement de Mercedes.
À la lumière de cette évolution, des rumeurs ont circulé selon lesquelles l’équipe de Michael Andretti pourrait acquérir le groupe motopropulseur Renault 2026 partiellement développé. Un tel mouvement donnerait à Andretti-Cadillac une longueur d’avance significative dans le développement du moteur et pourrait permettre d’économiser des ressources substantielles. De plus, posséder un programme de groupe motopropulseur prêt à l’emploi pourrait renforcer le dossier de l’équipe américaine pour rejoindre la F1, notamment après avoir été précédemment rejetée par la Formula One Management (FOM).
Alpine, le visage actuel des opérations de F1 de Renault, a connu des bouleversements considérables ces dernières années. L’équipe a vu le départ de figures clés comme Otmar Szafnauer et Alan Permane, et l’arrivée de Flavio Briatore a entraîné d’autres changements, notamment la démission de Bruno Famin de son rôle de directeur d’équipe. Le dernier développement voit Oliver Oakes, anciennement de Hitech GP, prendre en charge les opérations quotidiennes chez Alpine.
La présence d’Oakes chez Alpine est intrigante, étant donné sa tentative précédente de faire entrer Hitech GP en F1 en tant que 11e équipe, un effort qui n’a pas réussi à obtenir l’approbation de la FIA. Son nouveau rôle pourrait potentiellement ouvrir la voie à une future prise de contrôle de l’équipe Alpine, surtout si Renault décide de quitter complètement la F1 d’ici 2026.
Bien qu’Alpine ait déclaré publiquement que l’équipe n’est pas à vendre, les actions et restructurations récentes suggèrent que Renault pourrait se préparer à quitter le sport dans les deux prochaines années. Si cela se produit, une prise de contrôle par Andretti-Cadillac pourrait devenir une réalité, offrant à l’équipe américaine une plate-forme solide pour entrer en F1 et amener l’équipe à de nouveaux sommets.
Alors que la situation évolue, les fans et les initiés de l’industrie seront attentifs pour voir si Andretti-Cadillac peut tirer parti de cette opportunité potentielle, sécurisant enfin leur place sur la grille de Formule 1 et poursuivant l’héritage Andretti dans le sport automobile le plus prestigieux du monde.